Tori soboro, savoureux poulet haché japonais au gingembre
NOTE: j’ai d’abord publié cet article en premier sur mon précédent blog, en juillet 2009.
Je me suis lancée un challenge: intégrer la cuisine japonaise complètement dans notre alimentation, d’ici deux ans et demi. C’est tout à fait faisable, même si malgré tout je galère à trouver certains ingrédients que je trouvais en France (la farine appelée « dango-ko« , mélange de farine de riz avec de la farine de riz gluant; je trouve les deux séparément, il faudra donc que je fasse mon mélange moi-même. Je ne trouve pas non plus le wasabi au Yuzu que j’aime tant).
Le challenge « Washoku Warrior »
Twitter est vraiment un outil qui peut permettre de rapprocher les gens et de faire de sacrées découvertes ! Il y a quelques semaines, je demandais au twitterworld ce que je pouvais bien faire de mes feuilles de shiso, autre qu’en sushi. Rachael (aka « La Fuji Mama » m’a alors donné pleins d’idées différentes. C’est ainsi que je l’ai connue…
Puis il y a quelques jours, je ne sais plus comment, j’ai réellement découvert son blog, et un challenge qu’elle lançait à qui voulait : cuisiner une recette définie de l’excellent livre d’Elizabeth Andoh: Washoku (voici un article lui étant consacré… vous ne pouvez pas passer à côté de ce livre).
Ensuite, on écrit un petit paragraphe sur comment cela s’est passé pour nous, comment on a appréhendé la recette etc. J’ai donc écrit un commentaire afin de savoir s’il était trop tard pour se joindre au groupe, suite à quoi j’ai été chaleureusement accueillie 🙂
Le premier challenge était un donburi aux trois garnitures. Ca vous rappelle quelque chose ? J’en avais fait une interprétation ici: riz aux trois garnitures colorées.
Une façon différente d’appréhender la protéine
Là, les garnitures sont totalement différentes mais le principe est le même. La portion de protéine est composée de ce que les Japonais appellent « tori soboro » (« toli sobolo »). « Tori » désignant le poulet, et « soboro » correspondant au fait que la viande est hachée et assaisonnée.
C’est une façon parfaite de mettre des protéines dans votre bento 🙂
La viande est savoureuse à souhait, un grand succès à la maison. J’adore le mélange de la sauce soja avec le saké, un duo que j’utilise très régulièrement.
J’ai utilisé les restes dans ma salade du soir.
L’auteure conseille d’utiliser un mélange de plusieurs parties du poulet (help, comment on dit « dark meat » en français ?, dans le poulet cela correspond aux cuisses par exemple, où la viande est en effet plus foncée); mais personnellement j’ai utilisé des escalopes de poulet, tout simplement.
Notez qu’elle peut se garder trois jours au réfrigérateur, et un mois au congélateur.
Ingrédients:
Tori soboro, savoureux poulet haché japonais au gingembre
Ingrédients
- 400 g de viande de poulet
- 2 cuillers à café sucre en poudre
- 2 cuillers à soupe suce soja
- 2 cuillers à soupe saké
- 1 cuillers à café cuiller à café de jus de gingembre*
Instructions
- Commencez par hâcher finement votre viande, sauf si vous vous êtes procuré du poulet déjà hâché.
- Déposez la viande dans une poêle froide.
- Ajoutez le sucre en poudre et le saké, à l’aide d’une spatule en bois ou d’une fourchette, détachez bien les morceaux avant de commencer la cuisson.
- Mettez la poêle sur le feu, à feu moyen, en continuant à « casser » la viande (elle doit avoir l’aspect de la pâte à crumble).
- De prime abord, le liquide aura sans doute l’air opaque, mais il s’éclaircira au bout de quelques minutes alors que la viande commencera à cuire.
- Egouttez le liquide lorsque la viande est devenue complètement blanche, puis ajoutez la sauce soja.
- Laissez mijoter pendant 2-3 minutes avant d’ajouter le gingembre. Augmenter la chaleur sous la poêle afin d’évaporer le liquide; idéallement il doit rester environ l’équivalent d’une cuiller à café de liquide dans la poêle.
- Enlevez du feu, c’est prêt !
Notes
Pour le jus de gingembre: râpez le gingembre finement puis pressez-le entre vos doigts pour en extraire le jus. À défaut, utilisez le gingembre râpé. *jus de gingembre: évidemment, Elizabeth Andoh nous explique comment obtenir le jus de gingembre, mais j’ai eu énormément de mal donc j’ai « simplement » mis du gingembre râpé à la place.
decidemment tes recettes japonaises me plaisent beaucoup
Je suis contente que cela te plaise 🙂 Comme on dit ici « more to come ».
Ca me plaît bien aussi… Je ne prépare du VRAI japonais que de temps en temps mais la cuisine nipponne a de plus en plus d’influence chez moi. En revanche je me sers de shiso comme de persil et je peux en mettre un peu partout (dans les persillades par exemple, comme pour les tomates au four d’après Cézanne per exemple), les grandes feuilles, tu peux en enrouler des crevettes aussi…
Je viens régulièrement sur ton site et j’aime beaucoup. En ce qui concerne « dark meat » on dit « marron » chez mi pour opposer ça au blanc mais je préfère le mot anglais que je connaissais pas mais qui sonne mieux que « marron ».
En voila une petite recette que je vais adopter…et surement adapter lol Merci et bonne journée !
voilà une recette appétissante ! merci !
Bien fait!!
Bonjour Nolwenn,
Bravo pour ton super blog de cuisine. Au Québec, on dit « viande blanche » et « viande brune » pour le poulet. Cela dit, il est possible que ça vienne de l’anglais.
Je ne peux pas tester beaucoup de recettes japonaises pour le moment étant donné que j’habite dans une petite ville allemande, mais je compte bien me rattraper quand je serai de retour à Montréal.
Au plaisir de te lire!
Salut Julie.
Je pense en effet que c’est ainsi que l’on doit faire la distinction en Français.
Il n’y a pas d’épicerie japonaise près de chez toi en Allemagne ? Si non, vivement ton retour à Montréal en effet. C’est facile de s’y procurer les ingrédients ?
merci pour ta visite et ton commentaire.
a bientôt 😉